Comprendre l’Akasha, élément éthéré de la tradition indienne

Pour beaucoup, l’akasha renvoie à un concept ésotérique vaguement New Age.

C’est vrai qu’il sonne indien (c’est bien de cette culture qu’il est issu) et qu’il peut donc nous faire penser aux yogis, aux ermites spirituels et autres ascèses.

Pour d’autres, l’akasha renverra à un des thèmes de la théosophie, un mouvement mystico-religieux que beaucoup considèrent comme une secte.

Il est vrai que l’akasha est un de leurs sujets d’étude préférés, mais de nombreux autres écoles, philosophies et même religions se sont penchés dessus.

Bref, nous allons aujourd’hui aborder ensemble un sujet complexe et pour le moins intéressant !

Table des matières :

Le terme akasha à l’origine

L’akasha comme cinquième élément

La mémoire akashique

Développer votre akasha !

Pour aller plus loin

De la poudre de bois de santal, une amulette d'un dieu hindou et une statue du Bouddha indien en pierre

Trouvez paix et sagesse

avec l'aide des porte-bonheurs indiens

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Le terme akasha à l’origine

Avant d’être un concept philosophique, l’akasha est avant tout… un mot !

Issu du sanskrit (l’ancienne langue des peuples indiens), le terme « akasha » pourrait se traduire en français pas « éther, substance éthérée ».

Lorsque nous nous intéressons à sa racine, notre mot peut aussi être relié aux notions de « ciel », d’une sorte « d’espace ouvert », ou encore de « l’invisible ».

Si nous parvenons à créer des liens entre tous ces concepts, nous avons en réalité une assez bonne première approche de ce qu’est l’akasha.

Si nous devions l’expliquer d’une manière plus personnelle, nous pourrions parler « d’un fluide énergétique invisible présent partout dans l’univers, et qui fait son vide autant que son plein ».

Nous parlons ici d’un espace, oui, mais pas au sens où la plupart des gens l’entendent.

Lorsque nous nous représentons un espace, nous l’imaginons souvent vide. Or, l’akasha est justement plein, d’une substance subtile et éthérée il est vrai, mais plein quand même.

S’il est aussi compliqué d’apporter une définition claire à l’akasha, c’est notamment car les religions orientales elles-mêmes n’arrivent pas à se mettre d’accord dessus !

Une chose en tout cas est sûre : avant les esprits ou divinités, avant même l’humain, l’akasha est un des éléments constitutifs de l’univers, présent partout et en toute chose, les liant entre elles et leur apportant leur part de sacré.

À ce titre, certains penseurs ont même érigé l’akasha au rang de principe divin.

Feux allumés de bougies qui flottent sur de l'huile et de l'eau, au cours d'une cérémonie religieuse.

L’akasha comme cinquième élément

En Occident, nous connaissons quatre éléments primordiaux : l’eau, le feu, la terre et le vent.

Il faut savoir que de nombreuses spiritualités à travers le monde en rajoute un cinquième. En Inde, cet élément porte le nom d’akasha.

Chi, prana, ki, éther : de nombreuses langues possèdent un mot pour définir ce concept qui, malgré quelques variations, renvoie plus ou moins toujours à la même idée.

En qualité de principe fondamental et inhérent à l’existence de notre monde, l’akasha se trouve à l’intérieur de chacun de nous, mais également à l’extérieur, dans l’univers entier. Prendre conscience de ce simple fait est également un grand pas en avant dans la compréhension de notre sujet.

Quoi qu’il en soit, l’akasha est pour les Indiens l’élément associé une toute une liste de choses de la vie :

  • Le gout amer
  • Le corps astral des humains
  • Le sens de l’ouïe et donc les oreilles
  • Les chakras de la couronne, du troisième œil et de la gorge
  • La direction de l’Est

Bref, avec les quatre autres, l’akasha est le cinquième principe élémentaire formant le « pancha mahabhuta », l’ensemble équilibré et interdépendant des éléments de notre monde.

Précisons-le également : les éléments de la liste ci-dessus peuvent prêter à débat, mais la plupart des grandes écoles hindoues s’accordent dessus.

Que nous parlions des courants Samkhya, Vaisheshika, Mimamsa ou encore Nyaya… Tous seraient d’accord avec ces informations. Elles constituent donc une bonne base pour comprendre la signification de l’akasha.

Plusieurs pierres de médecine énergétique, un bol chantant apaisant et de l'encens propice à la méditation

Apaisez-vous, détendez-vous

grâce à la méditation et à ses outils

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La mémoire akashique

Si vous vous intéressez à l’ésotérisme et à l’occultisme, sans doute avez-vous déjà entendu parler de la « mémoire akashique », parfois également appelée « annales akashiques » ou « archives akashiques ».

Pour résumer, la mémoire akashique correspond à une grande banque de données stockées dans l’univers (plus précisément, stockées dans l’akasha) et qui contient les informations sur ce qui a été, est et sera un jour. Nous comprenons donc la pertinence du terme « annales ».

Bref, chacun d’entre nous serait relié à une partie de la mémoire akashique, celle qui nous concerne nous et notre vie, et qui dicte notre voyage ici-bas. Ce concept peut donc facilement être mis en parallèle avec ceux de destinée ou de prédestination, mais avec en plus une idée de lecture directe possible.

Cette lecture justement est le but visé par de nombreux ésotéristes (notamment hindous) qui cherchent à comprendre les hommes à travers leur passé… et également à découvrir leur avenir.

En fait, il faut vraiment relier ces annales akashiques à l’akasha, et donc les voir comme liées à un élément primordial du monde. À ce titre, elles ne portent pas de jugement, ni positif ni négatif, sur ce qu’elles contiennent et ne qualifient en rien la vertu de nos actions.

Certains mouvements New Age (sans ce que cela ne soit péjoratif) ont également désigné la mémoire akashique par le terme de « livre de la vie ». Nous voyons ici le côté de quasi-lecture que décrivent la plupart des sages capables d’accéder à ces annales intemporelles.

Certains aiment également relier la mémoire akashique au karma, cette sorte de « compteur » (le terme est très mal choisi mais une description du karma prendrait un article entier) de nos bonnes et mauvaises actions qui influence tout ce qui nous arrive. Il est vrai que le lien peut être intéressant et, en tout cas, vous ne serez maintenant plus étonné si vous entendez quelqu’un parler de « mémoire karmique ».

Dessins mystiques et ésotériques fait à partir de fleurs, sur le sol.

Développez votre akasha !

Dans la vision spirituelle moderne, l’akasha est donc une substance fondamentale qui serait capable de stocker toutes les informations du monde.

Imprégnant littéralement chaque élément du monde, l’akasha les relie tous et leur permet de se connecter.

Avec le concept de mémoire akashique, il est facile de voir les nombreux avantages que la maitrise de cet élément peut nous apporter.

Sachez qu’il existe à ce titre de nombreux « techniques » plus ou moins fiables et que finalement, chaque école ésotérique aura développé les siennes.

Pour éviter les guerres de chapelles, nous allons ici nous cantonner à la description du principe de base qui les régit toutes et qui, lui seul, pourra vous permettre de développer votre akasha.

En fait, il suffit simplement de prendre conscience de l’échange continu d’informations qui existe entre l’univers et vous. Cette idée en apparence assez simple peut bien entendu constituer le travail de plusieurs années, voire de toute une vie.

Chaque instant qui se passe selon votre perception propre voit l’échange de ce qu’il est vers l’akasha de l’univers, à partir de l’akasha présent en vous.

Pour prendre une allégorie, notre corps contient de l’oxygène et, sans même que nous y réfléchissons, nous respirons constamment pour échanger de l’air avec le monde extérieur. La compréhension de l’akasha n’est au final pas si éloigner de cette image.

En règle générale, la méditation sera un bon moyen d’augmenter votre conscience akashique (certains utilisent ce terme qui décrit bien l’objectif à atteindre). Le simple rapprochement avec la nature, ou même avec les autres, pourra toutefois aussi bien fonctionner.

Il faudra également veiller à avoir une bonne santé physique et mentale, notamment par une alimentation saine. Cela dit en passant, ces facteurs sont importants dans à peu toutes les démarches spirituelles.

Pour aller plus loin

Si vous vous intéressez aux thèmes ésotériques en général, voici deux collections de notre site qui devraient vous plaire :

Voici également quelques articles connexes au nôtre, et qui pourraient élargir votre vision du sujet :

author picture(Cyril Gendarme)

Découvrez l'auteur : Cyril Gendarme

Cyril Gendarme est un écrivain dont le site web "La Porte du Bonheur" est devenu une référence dans le domaine de l'ésotérisme. Né en Belgique, Cyril a été attiré par les mystères du monde depuis tout petit. Lorsque son intérêt pour l'occultisme a été éveillé, un sujet en particulier a ainsi capté son attention : les porte-bonheurs.

Après des années d'études et de recherches approfondies sur les traditions ésotériques du monde entier, Cyril a décidé de partager ses connaissances avec le public à travers internet. En 2019, il a lancé "La Porte du Bonheur", un site web dédié à l'exploration des porte-bonheurs, des symboles magiques et des arts ésotériques.

Le site de La Porte du Bonheur est bien plus qu'une simple vitrine pour les curieux de magie, de voyance ou de tradition. Il est le fruit de la passion de Cyril pour la recherche et la compréhension des mystères de l'univers. Chaque information disponible sur le site témoigne de son dévouement à partager ses connaissances sur les symboles les plus cachés, et leurs pouvoirs uniques.

En plus de son travail en ligne, Cyril organise régulièrement des ateliers et des conférences dans différents pays. Sa présence sur les réseaux sociaux est également très appréciée, où il offre des conseils personnalisés et répond aux questions de sa communauté avec plaisir.