Découverte du Taoïsme (principes, pratique, origine, etc)

Nous vivons dans un drôle de monde.

Tout va de plus en plus vite, et cela continue en s’accélérant. Jamais l’humanité n’a autant vécu en déséquilibre avec son environnement. L’exploitation des ressources naturelles arrive bientôt à une fin forcée et la vitalité du monde ne va qu’en décroissant.

La santé de chacun n’est plus assuré par un mode de vie correct mais part des médicaments, stimulants et autres artifices. Tout est stressant, des tonnes de stimuli (visuels, auditifs et autres) bombardent en continu notre cerveau.

Bref, dans un tel monde, se pourrait-il qu’une philosophie pourtant millénaire puisse être une forme de solution ?

C’est précisément ce que nous allons aujourd’hui tâcher de découvrir ensemble.

Table des matières :

Introduction : c’est quoi le taoïsme ?

Le taijitu, symbole officiel de cette religion

Pratique du taoïsme : découverte de quelques grands principes

Histoire et origine du taoïsme

Le taoïsme et les autres religions

Le tao comme voie magique et ésotérique

Conclusion : être taoïste aujourd’hui ?

Gravure d'art chinois qui dépeint une scène taoïste.

Introduction : c’est quoi le taoïsme ?

Le taoïsme (aussi parfois appelé daoïsme) est une religion née en Chine il y a des millénaires de cela et qui marqua profondément la culture de ce pays… et plus largement celles l’Asie entière.

Basé sur des principes simples, presque intuitifs, mais dont au final peu d’entre nous ont conscience, cette philosophie a su se démarquer des autres par des choses comme le rejet de la vénération, celle des concepts de bien et de mal ou encore par la promesse d’une possible immortalité.

Pas d’inquiétude, tout cela (et bien plus encore), nous allons l’aborder ensemble dans quelques instants.

Bref, l’origine du taoïsme en fait une des cinq grandes religions de Chine.

Si la culture de ce pays millénaire vous intéresse, jetez donc un œil à cette collection de porte-bonheurs chinois. Vous y trouverez de quoi éveiller votre curiosité.

Bref, sans trop de surprise, la plus grande communauté taoïste se trouve donc dans l’Empire du milieu, avec un nombre de pratiquants estimés d’environ 300 millions de personnes.

Tout aussi logiquement, les autres centres d’influence de cette religion se trouvent également en Asie, notamment à Taïwan, au Vietnam ou dans le Tibet, mais également plus récemment en Europe et aux États-Unis où la diaspora chinoise a su s’implanter.

Ce sont ainsi quelque 40 millions de personnes supplémentaires qui viennent grossir les rangs des taoïstes.

Trois porte-bonheurs chinois : une statue de chien fu, deux gourdes wu lu et le jin chan

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Le taijitu : symbole officiel de cette religion

Comme la plupart des grandes religions, le taoïsme possède un symbole officiel.

Connu sous le nom de taijitu, il s’agit en fait de ce fameux « symbole du yin et du yang » utilisé pour exprimer les notions d’équilibre et d’harmonies si chères aux pratiquants.

Si nous remontons plus loin encore qu’à l’origine du taoïsme, il semblerait que le taijitu ait été issu d’un livre vieux de plus de 3500 ans connu sous le nom de « Livre des transmutations » ou, en chinois « Yi Jing ».

Notre symbole s’y trouvait donc déjà, et y était décrit comme étant le « diagramme de l'ultime suprême ». Cela laissait clairement présager de la suite.

Bref, expliquer le sens du taijitu en détail n’est pas une mince et, pour vous y aider, il est bon de comprendre ce que l'idée derrière le yin-yang.

Le yin (représenté en noir sur le taijitu) représente :

  • La douceur
  • Le calme
  • L’obscurité, la lune
  • La féminité

Le yang (représenté en blanc sur le taijitu) est pour sa part associé à :

  • Le feu
  • Le mouvement, l’agitation
  • La lumière, le soleil
  • La masculinité

Une moitié du cercle est donc noire, représentant donc yin, tandis que l'autre est blanche, symbolisant le yang. Les deux moitiés sont toutefois entrelacées dans une sorte de grand mouvement infini et, plus intéressant encore, chaque partie contient un peu de l’autre.

Ce symbole du taoïsme nous enseigne ainsi comment l’harmonie se crée entre deux pôles opposés mais portant complémentaires et dépendantes l’une de l’autre.

Lorsque nous y réfléchissons, cette idée peut nous permettre de comprendre de grandes vérités au sujet du monde, et de l’humain et de l’existence dans son ensemble.

Vraiment, le symbole du taijitu porte des idées absolument capitales.

Ce n’est donc pas pour rien si cette amulette au taijitu ou ce bracelet portant le même symbole sont autant appréciés de notre communauté et, en particulier, des individus sensibles aux mystères de l’Extrême-Orient.

Temple taoïste avec des statuettes recouvertes d'or.

Pratique du taoïsme : découverte de quelques grands principes

Chaque principe du taoïsme peut être compris de différentes façons. Comme nous le disions en introduction, il y a autant de pratiques qu’il y a de pratiquants.

Les explications de concepts qui vont suivre seront donc forcément marqués du biais de l’auteur, et ne constituent en rien une vérité absolue.

Cela étant dit, nous pouvons maintenant découvrir ce qui se cache derrière la pratique du taoïsme !

Le Tao, la voie des taoïstes

Pour faire simple, Le Tao (parfois aussi écrit Dao) est le principe absolu qui sous-tend tout dans l'univers, l’essence même du monde qui relie tout ce qui existe et constitue le chemin que chaque chose doit emprunter.

Si cela vous semble difficile à vous représenter, c’est tout à fait normal : selon les taoïstes eux-mêmes, le Tao est par nature quelque chose d’indéfinissable.

Même si le taoïsme reconnait l’existence de nombreux esprits et entités supérieures, le Tao n’en fait pas partie. Vu son caractère d’absolu et de vérité, il pourrait être tentant de le voir comme une sorte de « dieu du taoïsme ».

Ce serait là une erreur.

Le Tao est bien plus à voir comme une voie (c’est d’ailleurs sa meilleure traduction en français), une direction ou un vecteur.

Le Wu Wei, le laisser-faire par l’inaction

Une autre grand principe du taoïsme est celui du « Wu Wei ».

Souvent traduit pas « laisser-faire » ou « ne pas faire », le Wu Wei pourrait sembler être une sorte de renoncement, un non-être. Encore une fois, ce n’est pas tout à fait ça.

Le Wu Wei est en fait plus un choix de l’action par l’inaction. Ce concept peut sembler paradoxal mais, si nous y réfléchissons bien, il a tout son sens. En effet, la voie du vide et de l’immobilité n’est-elle pas celle qu’ont choisis des milliers de sages à travers le monde par la méditation ?

Les corps célestes semblent immobiles, et l'égo, lui, est toujours en mouvement.

Une notion d’harmonie centrale

Ce principe du taoïsme se retrouve déjà dans le symbole dont nous avons parlé, le taijitu.

Si nous en reparlons, c’est parce qu’il est absolument central pour notre philosophie, une vie juste et harmonieuse étant la principale quête de ses adeptes.

Plus particulièrement, le but de vivre en équilibre vis-à-vis de l’ordre naturel des choses, l’existence-même étant vue comme une série de transformations, de transmutations et changements de choses préexistantes.

Plus que jamais avec la pratique du taoïsme, « Rien ne se crée. Rien ne se perd. Tout se transforme. »

Les trois joyaux taoïstes

Les trois joyaux taoïstes forment une idée chère au cœur de nombreux taoïstes.

Un peu à la manière du Christianisme avec ses sept vertus ou l’Islam avec ses cinq piliers, la compassion, l’humilité et la modération constituent trois piliers de la pensée taoïste. Nous pourrions bien sûr en citer d'autres, comme la droiture ou la spontanéité, mais ces trois-là sont vraiment centrales.

Les pratiques quotidiennes de méditation, de recueillement ou tout simplement de vie auront ainsi souvent comme but de développer l’un de ces trois traits.

Ni bien ni mal, mais un équilibre nécessaire

Le yin et le yang sont parfois injustement mis en parallèle avec nos concepts occidentaux de bien et de mal. Il s’agirait encore une fois d’une erreur de jugement car la pratique du taoïsme ne reconnait en fait ni bien ni mal.

Eh oui, plutôt qu’un jugement de valeur, cette philosophie préfère parler d’équilibre (notion, vous l’aurez compris, vraiment très importante) et d’interdépendance entre les pôles constituant l’essence même de chaque chose.

Le P’u, l’unité intérieure et extérieure

Le P’u est souvent vu comme le terme chinois pour parler du zen, de l’unité et de la paix résultant de l’union avec soi-même.

Une traduction littérale de P’u pourrait être « ensemble non coupé ». Nous voyons bien là de quoi nous voulons parler.

Ce grand principe du taoïsme met ainsi l’accent sur la nécessité d’être en synchronicité avec le monde, oui, mais également avec son être intérieur.

Le P’u recouvre en plus une notion de compréhension, de perception pure de ce qui est. Ainsi, le taoïste cherchera (par la méditation, la transe, etc) à s’éloigner des artifices de la perception pour enfin voir la réalité, et donc pouvoir rejoindre son unité.

Le concept d’immortalité dans le taoïsme

Si vous avez déjà entendu de notre philosophie chinoise, vous avez forcément entendu parler des immortels !

En effet, la doctrine taoïste prétend qu’il serait possible d’atteindre l’état d’immortalité par les bonnes pratiques.

Alors que les autres religions qui parleraient d’une vie éternelle le feraient de manière allégorique ou spirituel, la pratique du taoïsme pourrait apparemment permette d’atteindre une immortalité bien physique.

Selon la tradition, plusieurs hommes et femmes alors devenus légendaires auraient même réussi dans cette quête.

L’empereur jaune ou la fille de jade, mais également des philosophies comme Zhuang Zhu ou Lao Tseu seraient ainsi apparemment devenus littéralement immortels…

Plus qu'un simple humain, un immortel est vu comme un dieu. Cela est par exemple les cas des 8 immortels, que vous trouverez décrit ici par le site chine.in.

Quelques autres pensées typiques de cette philosophie

Nous avons ici vu quelques grands principes du taoïsme. Il s’agit des principaux ou, tout du moins, les plus iconiques.

Vous devez vous en douter : vu la richesse de cette religion, il en existe des centaines d’autres que nous n’avons pas le temps de décrire ici.

Voici tout de même une liste de quelques autres pensées ou concepts philosophiques que vous pourrez y trouver :

  • Les taoïstes prônent une vie sobre et simple, parfois même frugale.
  • Malgré l’absence de notions de bien et de mal, les pratiquants sont invités à agir justement et à cultiver la paix du monde.
  • La notion de passivité, de Wu Hei, ne vient pas sans un grand optimisme et un sourire au monde.
  • Il faut traiter le monde comme nous voulons être traités.
  • Il est inutile de chercher à comprendre ce qu’est le Tao. La réponse à cette question viendra d’elle-même lorsque vous serez prêt.
  • Les émotions trop fortes, positives comme négatives, sont des obstacles au calme et à l’équilibre que les principes taoïstes promeuvent.
  • Une vie déséquilibrée et une disharmonie (interne ou vis-à-vis du monde) sont la cause de tous les maux, notamment des maladies.
  • L'énergie vitale peut être cultivée.
  • Les démons existent sous certaines forment, mais une bienveillance permet de les combattre.
  • Ciel et terre peuvent être réunis dans la spiritualité de l'humain.

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Histoire et origine du taoïsme

L’origine du taoïsme est indissociable de l’histoire de la Chine.

En effet, cette philosophie y est apparue et fut influencée par les divers bouleversements politiques qui purent y prendre place au cours de l’histoire.

Bref, nous allons maintenant retracer ensemble les principales étapes à la base de la création du taoïsme d’aujourd’hui.

Un terreau chamanique

Avant l’arrivée de cette religion, le peuple chinois (ou plutôt leurs ancêtres) pratiquaient un chamanisme basée sur la vénération d’esprits de la nature. Forcément, cela influença le taoïsme qui, dès son origine, inclut l’existence de dieux et de déesses légendaires aux pouvoirs supérieurs.

Ainsi, en de nombreux points, cette doctrine peut être vue comme une forme de chamanisme. Une forme sans doute plus philosophique et intellectuelle, mais une forme tout de même.

Lorsqu’en plus nous savons l’importance qu’eut la transmission orale dans le cadre de la transmission de religions aussi anciennes, nous comprenons comme d’autres croyances qui lui furent contemporaines ont pu l’influencer.

Lao Tseu, fondateur reconnu de cette doctrine

Lao Tseu, parfois également appelé Lao Tzu ou Lao Zi, est sans doute le plus grand penseur taoïste de tous les temps. Née vers l’an 500 avant notre ère, Lao Tseu vécut une vie de sage et créa une communauté de fidèles qui purent recevoir de lui des enseignements parmi les plus précieux possibles.

À moindre d’être taoïste (et encore, cela dépendra de votre école), vous n’aurez que difficilement accès à ces précieux messages forcément transmis oralement. Pas d’inquiétude : Lao Tseu a en plus rédigé un ouvrage philosophique majeur, le Tao Te King, ou « Le Livre de la Voie et de la Vertu ».

Livre centrale dans la construction du taoïsme, le Tao Te King est un recueil de poèmes et de citations construites de manière à guider les actions et la vie des pratiquants du taoïsme.

Si vous êtes curieux de découvrir cet ouvrage de référence, voici un site qui le laisse gratuitement d’accès, et ce sous de nombreux formats.

Un destin lié à la Chine

Ce n’est que quelques siècles plus tard, vers le 2ᵉ siècle de notre ère, que le mouvement taoïste prit l’ampleur que nous lui connaissons aujourd’hui, avec des dizaines d’écoles et d’organisations qui allaient voir le jour.

Avec des monastères construits un peu partout en Chine, le taoïsme s’imposa vite comme la philosophie de référence (aux côtes du confucianisme, mais cela nous allons l’aborder dans le point suivant). Sous les dynasties Ming, Han, Tang ou Zhou : les préceptes de cette grande sagesse chinoise donna naissance à de nombreuses écoles, mais aussi à des sectes et groupes plus occultes.

Progressivement donc, une sorte monachisme institutionnalisé vit le jour avec des organisations taoïstes très hiérarchisées, développant des doctrines parfois fort différentes, voire contradictoires.

Tous partageaient toutefois les mêmes principes… et le même but : aider les hommes à vivre justement. Clairement, nous étions ici déjà loin du taoïsme des origines plus proches de l’animisme et de la magie et que de la vie de moine.

Le taoïsme face au communisme chinois

Si l’origine du taoïsme est empreint d’une certaine poésie, le siècle passé est lui bien plus tragique. Comme de nombreux pays, la Chine vit un gouvernement communiste être placé à sa tête, gouvernement pour qui l’athéisme radical devait être imposé au peuple.

Ainsi, dès la révolution culturelle de 1949, les traditions et la culture millénaire chinoise subirent les attaques de Mao, qui voulaient les détruire pour pouvoir construire une nation nouvelle sur les cendres de l’ancienne.

Durant des décennies, de nombreux temples et lieu de culte taoïstes furent détruits par le parti communiste, des moines furent arrêtés et des ouvrages furent brûlés. De nombreux pratiquants eurent ainsi à abandonner leur religion ou à s’exiler (ce qui n’était malheureusement que rarement possible).

Moines taoïstes de Taïwan en tenue traditionnelle.

Le taoïsme et les autres religions

En soi, la pratique du taoïsme l’éloigne de ce que nous nous imaginons comme étant une religion.

À proprement parler, il s’agirait plus d’une philosophie, d’une vision du monde, voire carrément d’un « simple » corpus de conseils et de pratiques visant à nous aider.

Dans notre esprit, une philosophie se base sur un système de pensée fixe, un ensemble de dogme et de principes sur lesquels nous construisons le reste de notre réflexion.

Là encore, le taoïsme est différent, et propose plutôt une façon d’appréhender l’existence, sans forcément que de trop fixes règles ne lui soient nécessaires.

Tout au long de l’histoire, cette doctrine a ainsi pu se mélanger à d’autres sans forcément qu’il n’y ait conflit.

Taoïsme et confucianisme

Le taoïsme et le confucianisme sont les deux plus grandes philosophies de la culture chinoise. Pour beaucoup d’entre nous, leur fusion est même à la source de l’esprit chinois (organisé et rigoureux, mais également spirituel et éthéré) tel que nous le connaissons. Il est souvent dit que la religion chinoise est à mi-chemin entre la pensée confucéenne et le mysticisme du Qi-gong.

Avec plusieurs millénaires de vie commune, ces deux doctrines ont forcément du pouvoir s’accorder… Eh oui, c’est bien le cas.

Leur vision du monde et de l’être humain sont grosso modo communes. C’est en fait dans leur façon de traiter la question de la vie et leur mode d’action qu’elles vont différer.

Tandis que la pensée de Confucius traite des questions sociales, le taoïsme s'intéresse à une quête de sens plus abstraite.

Tandis que le confucianisme accorde la plus grande importance à l’éthique, le taoïsme promeut une non-action et une sorte de laisser-aller propice à de plus grandes libertés.

Taoïsme et Bouddhisme

Le Bouddhisme est né en Inde vers l’an 500 avant notre ère, lorsque le Bouddha connut l’illumination puis transmis ses enseignements à un petit groupe de disciples.

Il ne fallut pas longtemps pour que cette religion conquît l’Asie entière… et donc également la Chine. Comme pour le confucianisme, le taoïsme eût donc à vivre aux côtés du Bouddhisme.

Malgré de nombreux points communs, une différence majeure rend les rendent assez difficilement compatibles : alors les bouddhistes vont voir la vie comme une souffrance de laquelle il faut s’échapper, les taoïstes la voient plutôt comme la possibilité du bonheur et de la bonté, qu’il faut alors cultiver.

Pour aller plus loin, voici un article intéressant mettant en parallèle taoïsme, confucianisme et bouddhisme.

Taoïsme et Christianisme

Ce n’est que récemment que le Christianisme s’est implanté en Chine. Le taoïsme d’aujourd’hui partage pourtant de nombreux points avec la religion des Évangiles !

En de nombreux points, les enseignements de Lao Tseu et ceux de Jésus-Christ peuvent se recouper. Certains historiens ont même été jusqu’à parler de la pratique du taoïsme comme d’un « protochristianisme à la chinoise ».

Les penseurs asiatiques, eux, préfèreront parler de Jésus comme d’un être ayant parfaitement accompli le Tao. Forcément, il existe toute de même des différences qui font distinguent ces deux religions, la première étant née avant Jésus-Christ.

Nous pouvons ainsi parler de l’existence d’un Dieu créateur (absolument centrale dans le Christianisme et nié dans le taoïsme) ou encore de la notion du bien et du mal (le mal étant combattu par les Chrétiens, et « ignorés » par les taoïstes).

Arbre seul au milieu d'un paysage mystique, féérique.

Le tao comme voie magique et ésotérique

Cette facette est sans doute celle qui passionne le plus les curieux, ésotéristes et autres mystiques.

La pratique du taoïsme recouvre en effet une grande part de transmission orale, discrète, secrète… bref, d’ésotérisme.

Avec des images allégoriques (pour certains tout du moins, et réelles pour d’autres) tels que la création de corps éthérée, la longévité ou l’immortalité, le développement de capacités extra-sensorielles par des pratiques internes, la transe spirituelle ou encore l’union totale avec le monde ou les autres, nous sommes ici face à un sujet idéal pour les pratiquants de magie.

Concrètement, la pratique de la magie dans le taoïsme peut se diviser en deux voies distinctes : la magie extérieure, ou waidan, et la magie intérieure, ou neidan.

Plutôt que de magie, certains aiment parler d’alchimie tellement la pratique ésotérique taoïste se rapproche de l’alchimie traditionnelle occidentale.

Bref, l’application pratique de la magie chinoise ne diffère pas forcément des autres formes de sorcellerie dans son essence, avec des rituels, cérémonies, pratiques énergétiques et sortilèges codifiés.

Si ce genre de pratiques (folkloriques pour certains, mais bien opératives pour d’autres) vous parlent, vous devriez vous intéresser à la partie de notre site dédiée à la magie et aux arts ésotériques. Vous y trouverez de nombreux outils pour le moins… étonnants.

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Être taoïste aujourd’hui ?

Le taoïsme est l’une des nombreuses philosophies qu’a sues produire l’humanité.

Au fil des millénaires, ce sont des millions et des millions d’individus qui décidèrent de l’adopter, cherchant à travers elle une façon de vivre sereinement et, surtout, de la meilleure des façons.

Selon beaucoup d’adeptes, il existerait autant de formes de taoïsme qu’il y a de pratiquants. Ce n’est pas forcément faux, mais le fait est que cette religion possède tout de même une histoire ainsi que des principes généraux que suivent tous les taoïstes.

Avec des dérivés aussi variés et passionnants que l’acuponcture, le feng shui, des dizaines d’arts martiaux ou encore la médecine chinoise, cette philosophie a en tout cas de quoi intéresser.

Pour résumer ce que nous avons vu aujourd’hui ensemble, nous pouvons dire que la pratique du taoïsme pourrait bien nous apporter :

  • Santé
  • Vitalité
  • Longévité
  • Paix intérieure
  • Détachement
  • Reconnexion à l’essence des choses

Il apparaissait évident que tout cela peut nous être utile au jour d'aujourd'hui.

La vie peut facilement devenir compliquée, mais il suffit parfois de revenir à l'essentiel.

Lorsque vous vous sentez dépassé par les événements, les conseils et principes du taoïsme pourraient bien vous aider d’une manière que vous n’attendiez même pas

Porte-bonheurs présentés dans cet article

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Bracelet du taijitu

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author picture(Cyril Gendarme)

Découvrez l'auteur : Cyril Gendarme

Cyril Gendarme est un écrivain dont le site web "La Porte du Bonheur" est devenu une référence dans le domaine de l'ésotérisme. Né en Belgique, Cyril a été attiré par les mystères du monde depuis tout petit. Lorsque son intérêt pour l'occultisme a été éveillé, un sujet en particulier a ainsi capté son attention : les porte-bonheurs.

Après des années d'études et de recherches approfondies sur les traditions ésotériques du monde entier, Cyril a décidé de partager ses connaissances avec le public à travers internet. En 2019, il a lancé "La Porte du Bonheur", un site web dédié à l'exploration des porte-bonheurs, des symboles magiques et des arts ésotériques.

Le site de La Porte du Bonheur est bien plus qu'une simple vitrine pour les curieux de magie, de voyance ou de tradition. Il est le fruit de la passion de Cyril pour la recherche et la compréhension des mystères de l'univers. Chaque information disponible sur le site témoigne de son dévouement à partager ses connaissances sur les symboles les plus cachés, et leurs pouvoirs uniques.

En plus de son travail en ligne, Cyril organise régulièrement des ateliers et des conférences dans différents pays. Sa présence sur les réseaux sociaux est également très appréciée, où il offre des conseils personnalisés et répond aux questions de sa communauté avec plaisir.