Koinobori (le poisson cerf-volant) : le fabriquer, le raconter aux petits

Chaque année au Japon se déroule la « semaine d’or ». Il s’agit de l’un des événements les plus importants du calendrier nippon.

Cela consiste en une semaine de célébration, ainsi qu’en quatre jours fériés nationaux censés refléter l'histoire japonaise. Au cours de ces festivités, de nombreux habitants de l'Archipel prennent la route et se réunissent pour célébrer la semaine d’or avec leurs familles.

Dans cet article, vous allez découvrir les différents fêtes liées à cette semaine oh combien spéciale, avec un focus mis sur la fête des enfants et sa célèbre carpe porte-bonheur : le koinobori.

Pour finir, vous aurez la chance de découvrir un tutoriel vous expliquant comment fabriquer un koinobori (niveau maternel).

Table des matières :

Quelques conseils pour survivre à la semaine d'or

Les journées nationales célébrées pendant la semaine d’or

Le Kodomo No Hi (ou jour des enfants)

Le cerf-volant koinobori : un porte-bonheur japonais étonnant

La légende du koinobori : un poisson époustouflant

Mais en fait, pourquoi une carpe ?

Et pourquoi un cerf-volant ?

Comment fabriquer un koinobori (niveau maternel)

Conclusion

Lanternes dorées accrochées pour une fête populaire japonaise

Quelques conseils pour survivre à la semaine d'or

Si vous prévoyez de visiter le Japon pendant la semaine d’or, il y a quelques points à considérer :

  • De nombreuses entreprises seront fermées, y compris des restaurants et des magasins d’alimentation. Par conséquent, si vous n’avez pas pris vos dispositions et que vous cherchez un endroit où dîner, préparez-vous à vous retrouver au milieu d’énormes files d’attentes !
  • Étant donné que les gens aiment voyager pendant cette semaine, les routes, les gares et les aéroports sont souvent très engorgés. Alors, vous pouvez également vous attendre à des retards à ce niveau, surtout dans les grandes villes comme Tokyo, Osaka ou Nagoya.
  • Malgré un ralentissement général du commerce, des difficultés à se déplacer et une foule parfois gênante, tout le monde passe généralement un bon moment, et la semaine d’or est le plus souvent synonyme de joie et même de bonheur.

Trois porte-bonheurs japonais : une figurine du Maneki Neko, des omamoris et une poupée daruma

Le pouvoir magique du Japon

par ces porte-bonheurs japonais ancestraux

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Les journées nationales célébrées pendant la semaine d’or

29 avril : L’anniversaire de l’empereur Hirohito

Le but de cette fête est simple.

Il s’agit de se souvenir du passé tumultueux du Japon lors du règne de 63 ans de l'empereur Hirohito, ainsi que des difficultés auxquelles le pays aura été confronté pendant cette période.

L'empereur Hirohito est en fait décédé en 1989

Plutôt que d'utiliser cette journée pour honorer l'empereur, de nombreuses personnes choisissent de réfléchir sur le passé (notamment politique) du Japon.

Jusqu'en 2006, la fête de la verdure, ou Midori no hi, (qui est désormais célébrée le 4 mai) était fêtée ce jour-là.

Beaucoup de gens considèrent ainsi le 29 avril comme le jour consacré à l’écologie. De nombreux Japonais marquent donc le coup en plantant des arbres et en participant aux quelques événements qui sont organisés pour l’occasion.

3 mai : Jour commémoratif de la Constitution

Écrite en 1947, la Constitution occupe une place centrale dans le cœur des millions de Japonais.

Vu le titre, vous l’aurez deviné : cet événement est célébré le 3 mai.

Il s’agit donc pour les Nippons d’utiliser cette journée pour réfléchir sur la démocratie et les bienfaits qui ont suivi la proclamation de la constitution d'après-guerre.

4 mai : La fête de la verdure

Après 2006, la fête de la verdure a été déplacée au 4 mai.

Cet événement est dédié à l'environnement et à la préservation de la nature exceptionnelle présente au Japon.

Pendant cette période, les Japonais essayent d´être plus en phase avec les éléments et remercient la terre mère pour les bénédictions qu'elle a accordées à leur pays.

Certaines personnes disent que cette journée célèbre également indirectement l'empereur Akihito qui, pour la petite histoire, était un grand amateur de plantes et de botanique.

Autrefois le 4 mai n’était pas un jour férié, mais cela a changé depuis l’instauration au Japon d’une loi pour le moins étonnante.

Elle stipule en fait qu'un jour placé entre deux jours fériés nationaux doit, lui aussi, devenir un jour férié.

C’est ce type de loi que nous aimerions voir arriver chez nous, n’est-ce-pas ?

5 mai : Le jour des enfants

Nous allons enfin pouvoir vous parler du koinobori, le fameux poisson cerf-volant qui a sans doute justifié votre curiosité pour cet article.

Le jour des enfants, au Japon, célébrée le 5 mai.

Il s’agit sans doute de la plus grande fête célébrée de toute la semaine d’or.

Grosso mode, cette journée célèbre la naissance des enfants, leur individualisation et leur bonheur en général.

Dans un Japon en pleine crise de la natalité, nous comprenons facilement l’importance que peut avoir le jour des enfants...

Avant 1948, cette journée était connue sous le nom de « la journée des garçons ».

Les familles priaient alors pour la santé et le bonheur de leur fils exclusivement, et célébraient la journée en leur offrant des cadeaux tels que des poupées de samouraï ou… des cerfs-volant koinobori.

Ce type de cadeau servait à symboliser la force, la puissance et le succès dont les petits garçons devraient faire preuve dans leur vie. L'image des samouraïs est constitutive de la tradition japonaise. Cela est vrai dans les mangas d'aujourd'hui. Cela était vrai avant.

Cependant, dès 1948, le gouvernement a modifié cette fête nationale afin de célébrer les deux sexes.

Si vous souhaitez offrir ce cadeau à votre enfant (qu'il s'agisse d'une fille ou d'un garçon !), vous trouverez votre bonheur avec ce type de cerf-volant koinobori sélectionné avec soin.

Poignée de main symbolisant l'union entre les deux fêtes japonaises

Le Kodomo No Hi (ou jour des enfants)

Le Kodomo no Hi (c’est comme ça que s’appelle le jour des enfants en japonais) est donc une fête nationale célébrée au Japon le 5 mai. Cet évènement à pour but d’honorer les enfants et de célébrer leur bonheur, tout en exprimant une certaine gratitude envers les mères.

Nous vous l’avons dit : avant 1948, cette fête était réservée aux garçons… mais saviez-vous qu’il existait une autre fête, elle, consacrée aux filles ?

Le Tango no Sekku (ou fête des garçons) était bien célébrée le 5 mai, tandis que l’Hinamatsuri (ou fête des filles) était, lui, célébrée le 3 mars.

En 1948, le gouvernement japonais a officiellement transformé le Tango no Sekku en Kodomo no Hi.

Cette journée fut publiquement décrite comme « une fête nationale visant à célébrer le bonheur de tous les enfants et à exprimer la gratitude de la nation envers les mères ».

Plusieurs traditions de Tango no Sekku sont restées et sont toujours célébrées pendant le Kodomo no Hi.

Fabriquer un koinobori pour accrocher ce porte-bonheur japonais devant les maisons en est une.

Ensemble de koinobori porte-bonheur flottant dans le ciel au milieu de centaines de ballons de baudruches

Le cerf-volant koinobori : un porte-bonheur japonais étonnant

Le Japon a la chance d'avoir su conserver sa culture à travers les âges, et l'a même progressivement enrichie pour en faire une des plus intéressantes au monde.

Nous nous sommes intéressés à son histoire avec grand intérêt, et pouvons maintenant vous offrir une collection riche basée sur l'histoire du Japon est de ses porte-bonheurs.

Bref, revenons au sujet.

Le principal symbole associé au jour des enfants est le koinobori. Cette carpe cerf-volant constitue en réalité l’un des porte-bonheur japonais les plus emblématiques.

Si vous avez la chance de visiter le Japon lors des festivités dont nous avons parlé, vous remarquerez de nombreux drapeaux multicolores et cerfs-volant en forme de poisson flotter fièrement dans les airs (à condition que le vent soit de la partie bien sûr).

Fantaisistes et colorés, ils servent à glorifier les fils, dans l'espoir qu'ils grandissent pour devenir des hommes sains et forts.

Traditionnellement, les koinobori se classent par couleur :

  • En haut, un poisson cerf-volant noir représente la figure d’autorité du père
  • Ensuite, un rouge symbolise, lui, la mère
  • S’en suivent des koinobori de diverses tailles et couleurs, en fonctions de l’âge des enfants de la famille.

Le cerf-volant koinobori es le plus souvent fabriqués à partir de papier de soie ou de tissu. Certains modèles moins prestigieux sont faits de nylons ou de matières plastiques.

La taille de cette carpe porte-bonheur, elle, peut varier d’une dizaine de centimètres à parfois plusieurs mètres de long. (Eh oui, certains modèles sont vraiment gigantesques.)

Un jardin zen avec du sable, un pendentif de reiki et du matériel pour une cérémonie du thé

Découvrez le zen et ses vertus

par des porte-bonheurs et outils apaisants

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La légende du koinobori : un poisson époustouflant

Le poisson cerf-volant est un porte-bonheur japonais riche en symbolisme.

Voici donc la légende du koinobori.

Il existe une vielle histoire asiatique qui raconte que, si une carpe nage suffisamment longtemps à contre-courant et réussit à remonter le bon cours d’eau, elle finira par se transformer en dragon.

Ce périple représente le voyage que les enfants doivent tous entreprendre vers l'âge adulte et l’espoir de les voir, tout comme un koinobori, se transformer en « dragons » forts et prospères.

Il faut toutefois savoir que le nombre carpes à entreprendre ce dur périple est tout simplement immense. Chaque année, ce ne seraient pas moins de plusieurs millions de poissons qui s’amasseraient en amont du fleuve Jaune.

Au fur et à mesure tous abandonnent face aux difficultés. Un courant un peu trop fort, une cascade dure à dépasser : les raisons de baisser les bras (ou plutôt les nageoires, dans notre cas) sont nombreuses.

Malgré tout, quelques rares élus réussiraient tant bien que mal dans leur mission…

Le poisson cerf-volant qui flotte au vent durant cette journée symbolise alors le voyage évoqué par la légende du koinobori. Par son refus d’abandonner, sa ténacité et ses efforts continus, la carpe koï de la légende est souvent désignée comme modèle à suivre.

Poisson cerf-volant flottant dans les airs sous un beau soleil

Mais en fait, pourquoi une carpe ?

Apparemment, la carpe porte-bonheur aurait été choisie comme symbole de la fête des garçons parce que « les Japonais le considèrent comme le poisson le plus fougueux, si plein d'énergie et de puissance qu'il peut se frayer un chemin dans les ruisseaux et les cascades aux débits les plus tumultueux. Grâce à sa force et à sa détermination à surmonter tous les obstacles, il représente le courage et la capacité d'atteindre des objectifs élevés. Comme ce sont des traits souhaités chez les garçons, les familles ont traditionnellement fait voler des cerf-volant koinobori de chez elles pour honorer leurs fils. »

Brève chronologie de la carpe koï

Comme nous l’avons montré plus haut, la carpe koï est associée à tout un tas de légendes issues de l’imaginaire asiatique. Gracieux et très coloré, il s’agit sans doute du poisson le plus reconnaissable au monde.

Souvent associé au Japon, le koï est en fait originaire d'Asie centrale (plus précisément de l'Ouest de la Chine). L'espèce a en fait été introduite au Japon par des envahisseurs étrangers.

Bref, la carpe koï a obtenu son nom vers l’an 500 avant JC, mais le poisson en lui-même existe donc depuis bien plus longtemps.

Des fossiles de certains spécimens remontant à 20 millions d'années ont par exemple été retrouvés au cours de fouilles archéologiques.

C’est toutefois bien au début du 19ᵉ siècle que les paysans japonais ont commencé à élever des carpes koïs pour des raisons esthétiques, et sans doute aussi religieuse.

Nous savons de fait que les Japonais croient dans les divinités et esprits de la nature (appelés kami en langue locale).

Si l'histoire de l'élevage de la carpe au Japon vous intéresse, voici un article qui traite de ce sujet plus en profondeur.

La signification de ce poisson au Japon

En règle générale, la carpe koï est vue d’une manière très positive au Japon.

Cela s’explique, comme nous l’avons vu, par tous les contes populaires qui ont su marquer l’imaginaire des habitants de la péninsule nippone, petits comme grands.

Ce poisson est synonyme de force, de persévérance dans la lutte pour atteindre ses objectifs. L’image du koï solitaire qui parvient, envers et contre tout, à atteindre l’amont de la rivière, est aussi une image forte des concepts de destinée et de mission personnelle.

Il n’y a donc rien d’étonnant à ce que la carpe koï soit associée à l’une des figures les plus connues et appréciées de la culture japonaise : le samouraï.

Précisons également que, en fonction de leurs couleurs, ces poissons peuvent prendre des significations bien différentes :

  • Noir : symbole de masculinité, cette couleur est associée au rôle du père
  • Jaune : lié à l’or et à la richesse, le jaune est associé à la prospérité
  • Bleu : couleur de la tranquillité, elle représente les enfants
  • Rouge : synonyme de force et de pouvoir, le rouge est souvent associé à la poigne des mères japonaises

Jeune garçon japonais qui joue avec un cerf-volant sous un coucher de soleil.

Et pourquoi un cerf-volant ?

L’histoire des cerfs-volants japonais est tout simplement passionnante, et leur impact sur la culture populaire nippone se fait encore sentir aujourd’hui.

Les historiens pensent que les cerfs-volants ont été introduits pour la première fois au Japon par des moines bouddhistes venus de Chine à l'époque de Nara (au 8ᵉ siècle de notre ère donc).

Dans un premier temps, ils servirent d’outils de construction, de gigantesques cerf-volant aidant à soulever les matériaux jusqu’aux toitures.

Toutefois, en raison des accidents courants qu’ils occasionnaient pour les travailleurs, ils furent interdits au 17ᵉ siècle par le célèbre shogun Tokugawa.

Le cerf-volant était pourtant devenu une institution au Japon et, au fil des siècles, de nombreuses personnes avaient commencé à s’en servir comme d’un jeu.

Ne voulant pas priver son peuple de tout amusement, le shogun permit donc de faire voler des cerfs-volants une fois par année, pour le Nouvel An.

La tradition a donc perdurer, donnant aujourd’hui les plus de 130 styles de cerfs-volants japonais que nous voyons voler un peu partout dans le monde.

Parmi les plus fameux, nous pouvons notamment citer :

  • le tako, le cerf-volant japonais de base
  • le koinonobi, dont nous parlons dans cet article
  • le kakudako, de forme rectangulaire
  • le rokkaku, de forme hexagonale
  • le yakkodako, un cerf-volant à forme humaine
  • le wadako, fait de tiges de bambou et de papier japonais
  • le rokkaku dako, un cerf-volant à six faces
  • le sode dako, qui ressemble à un kimono japonais traditionnel
  • et bien d'autres encore

Une dizaine de cerf-volant koinobori fabriqués par des enfants

Comment fabriquer un koinobori (niveau maternel)

Maintenant, vous connaissez la légende du koinobori.

Vous savez aussi le rôle qu’occupe ce porte-bonheur japonais dans la culture nippone.

Mais savez-vous comment fabriquer un koinobori ?

Vous l’aurez compris, ce poisson cerf-volant est en fait créé à partir d’une espèce de grande banderole peinte pour ressembler à une carpe (avec quelques fantaisies en plus, c’est sur).

Forcément, pour fabriquer un koinobori, il y a quelques étapes à suivre. En effet, il faut un certain aérodynamisme pour que votre carpe porte-bonheur puisse vraiment voler comme un cerf-volant.

Suivez ce guide et vous pourrez facilement fabriquer votre propre koinobori. Libre à vous ensuite de vous en servir comme jouet, comme décoration, ou même comme porte-bonheur japonais.

Ne vous inquiétez pas, comme précisé dans le titre, ce bricolage est réalisable pour un enfant du niveau maternel.

Si vous aimez ce genre de projet, voici quelques autres bricolages faciles et amusants à réaliser.

Matériel :

  • Du tissu blanc (une vieille taie d'oreiller fera l’affaire)
  • Des ciseaux
  • De la peinture pour textile
  • De la colle à tissu
  • Du carton (par exemple une boîte de céréales)
  • Une agrafeuse
  • Une perforatrice
  • Du ruban
  • Une petite chaîne

Instructions :

  1. Coupez deux morceaux de tissu en forme de poisson (attention, les angles trop vifs ne laisseront pas l'air circuler). Commencez avec un rectangle d'environ 50 cm sur 40, pliez-le en deux et découpez vos deux morceaux en même temps. Vous pouvez bien entendu vous aider d’un patron.
  1. Peignez un côté de morceau de tissu avec de la peinture pour tissu. Un petit conseil : commencez par l’œil du koinobori, puis dessinez des écailles tout autour en partant de ce point.
  1. Une fois la peinture sèche, prenez un des morceaux de tissu et badigeonnez de colle les bords supérieur et inférieur de son côté peint (ne mettez pas de colle sur la bouche et la queue, vous empêcheriez l’air de passer).
  2. Ensuite, retournez la deuxième pièce de tissu et collez les côtés peints ensemble.
  3. C’est maintenant que votre poisson cerf-volant va apparaître : lorsque la colle est sèche, retournez le poisson comme vous le feriez avec une chaussette. Votre koinobori apparait comme par magie !
  1. Coupez votre carton en une bande (environ 2,5 cm de large et 30 cm de long). Fabriquer un cercle avec votre bout de carton (sans en coller les extrémités), et faites-le glisser dans la bouche de votre carpe porte-bonheur. Ajustez-le ensuite jusqu'à ce qu’il coïncide bien avec votre poisson cerf-volant. Gardez environ 2 cm de plus que la taille obtenue, et agrafez votre morceau de carton pour en faire un cercle.
  1. Percez un (petit) trou de chaque côté de la bouche du koinobori et attachez une extrémité de votre ficelle à chacun.
  2. Vous pouvez décorer la queue du poisson avec du ruban.
  3. Quand tout est sec, accrochez votre koinobori dehors, et admirez le poisson cerf-volant flotter au vent !

Trois lignes remplies de koinobori japonais servant à célébrer le fête du jour des enfants

Conclusion

Si vous voulez fabriquer vous-même un koinobori cerf-volant, cela peut être une chouette idée !

Si vous préférez vous en procurer un... eh bien nous en avons choisi pour vous !

Vous le trouverez dans notre collection dédiée au Japon.

L’échange de cadeaux représente une grande partie de la culture japonaise. Un drapeau multicolore fait pour souhaiter courage et bonheur en est un merveilleux. Les carpes sont faites pour nager dans un étang ou un aquarium. En voir flotter dans le ciel du pays du Soleil levant fait briller les yeux de chaque enfant qui le voit.

Si un poisson rouge est un animal de compagnie sympathique, le koinobori sera sans doute plus amusant. Les premiers se nourrissent de plantes aquatiques tandis que les seconds volent au vent. Les deux ont un caractère décoratif, c'est vrai, mais seul le cerf-volant vous permettra de pratiquer le "kite" (du mot anglais pour la pratique du cerf-volant).

Un origami entraine la patience et plait aux collectionneurs. Pour un enfant plein d'énergie, ce n'est toutefois pas le meilleur choix si le but est d'offrir un présent qui plait...

Bref, tout le Japon offre (et reçoit) des cadeaux pendant la semaine d’or, spécialement lors du jour des enfants.

Offrir un petit quelque chose à son enfant est une merveilleuse façon de lui montrer que nous l’aimons et, si en plus ce cadeau porte en lui un message, cela devient carrément un outil éducatif.

Il ne fait pas de doute que ce porte-bonheur japonais remplira parfaitement ces deux rôles : les enfants aimeront s’amuser avec le cerf-volant, et la légende du koinobori leur offrira un message et une leçon d’importance capitale.

Porte-bonheur présenté dans cet article

Koinobori (ou poisson cert-volant)

Koinobori (ou poisson cert-volant)

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author picture(Cyril Gendarme)

Découvrez l'auteur : Cyril Gendarme

Cyril Gendarme est un écrivain dont le site web "La Porte du Bonheur" est devenu une référence dans le domaine de l'ésotérisme. Né en Belgique, Cyril a été attiré par les mystères du monde depuis tout petit. Lorsque son intérêt pour l'occultisme a été éveillé, un sujet en particulier a ainsi capté son attention : les porte-bonheurs.

Après des années d'études et de recherches approfondies sur les traditions ésotériques du monde entier, Cyril a décidé de partager ses connaissances avec le public à travers internet. En 2019, il a lancé "La Porte du Bonheur", un site web dédié à l'exploration des porte-bonheurs, des symboles magiques et des arts ésotériques.

Le site de La Porte du Bonheur est bien plus qu'une simple vitrine pour les curieux de magie, de voyance ou de tradition. Il est le fruit de la passion de Cyril pour la recherche et la compréhension des mystères de l'univers. Chaque information disponible sur le site témoigne de son dévouement à partager ses connaissances sur les symboles les plus cachés, et leurs pouvoirs uniques.

En plus de son travail en ligne, Cyril organise régulièrement des ateliers et des conférences dans différents pays. Sa présence sur les réseaux sociaux est également très appréciée, où il offre des conseils personnalisés et répond aux questions de sa communauté avec plaisir.