Acalanatha est une divinité gardienne très vénérée dans le Bouddhisme Vajrayana, une branche très présente au Japon.
Les spécialistes de cette religion (certains parlent d'une fois, mais bon soit) classent Acalanatha parmi les vidyārāja, les "dieux de la colère" du Bouddhisme ésotérique censé détenir de grandes clés de sagesse.
L'école japonaise nous présente souvent le dieu Acalanatha comme un kyōryō tenshin, une entité dont l'essence même constitue la base du monde dans lequel nous vivons.
Tout ces termes peuvent sembler complexes (et ils le sont). Il y a toutefois une chose à retenir de cela : Acalanatha est une divinité très puissante que de nombreux bouddhistes respectent et craignent.
Son nom même témoigne un pouvoir certain. Acalanatha vient en effet du mot sanskrit "acala" qui signifie littéralement "immuable". Cela traduit assez bien la nature profonde de cette divinité millénaire.
Acalanatha peut en effet nous offrir sa protection, tout en étant lié à une sorte d'immobilité, de conservation des choses bonnes du passé.
Du Tibet à la Chine, en passant bien sur par l'Inde, nous retrouvons ainsi des groupes qui vénèrent le dieu Acalanatha partout en Asie.
Certains le peignent sur les murs de leurs temples et de leurs maisons. D'autres préfèreront l'honorer en portant des bijoux qui le représentent, comme c'est le cas avec cette chevalière porte-bonheur.
Et vous, quelle forme vous semble être la meilleure ?