Le terme « phurba » fait référence à une dague tibétaine utilisées au cours de rituels sacrés.
Objet mystérieux et peu connu du grand public, les secrets du phurba rituel sont transmis de proches en proches des générations.
Le savoir caché derrière est en particulier détenu par les moines des écoles Nyingma et Chöd, deux courants du Bouddhisme tibétain.
Alors que la plupart des dagues et couteaux du monde ont deux faces, le phruba en a trois… et ce n’est pas là un hasard.
Sa lame triangulaire est en effet censée représenter l’unité des trois corps du Bouddha ou, selon certains spécialistes, les trois mondes de la tradition tibétaine (terrestre, spirituel et souterrain).
Lorsqu’il est utilisé au cours de rituels, le phruba sert souvent à représenter la stabilité et la constance.
Certaines écoles tantriques (qui dont sont parfois confrontées à des démons) s’en servent pour les tenir en respect et ainsi les maintenir à leur place.
Le phruba est en effet reconnu pour son action contre le mal dont il est capable de dissiper les forces les plus menaçantes.
S’en servir comme d’un porte-bonheur est donc tout à fait pertinent. C’est d’ailleurs ce que font des milliers de pratiquants du Bouddhisme au Tibet.
Et vous, pensez-vous également en avoir besoin ?