Le porte-bonheur égyptien : scarabée, pharaons et pyramides
Coincé entre le sable et le Nil, l'Égypte est un pays d'Afrique méditerranéenne qui abrite une des plus anciennes civilisations de la Terre. Forcément, porte-bonheur égyptien sera donc presque toujours synonyme de symbole millénaire.
Par le courage de ses habitants, ce pays a su prospérer pendant des milliers d'années en tant que nation indépendante. Sa culture était célèbre pour être en avance dans à peu près touts les domaines de la connaissance humaine : arts, sciences, technologies, etc.
Les grands monuments pour lesquels l'Égypte ancienne est encore célébrée reflètent la profondeur et la grandeur de son peuple.
Ces monuments, c'est la "grande histoire". Le porte-bonheur égyptien, c'est la petite. Scarabée, croix d'Ankh ou table de Toth : tous nous offrent en effet une petite partie de la mémoire de cette grande civilisation.
Une chose qui caractérise particulièrement les Égyptiens, c'est leur système de croyance. Ra, Horus ou Isis pour n'en citer que quelques-uns, leurs puissantes divinités sont nombreuses et leur présence marque encore les tombeaux, pyramides et temples égyptiens.
Pour eux la vie sur terre n'est qu'une étape d'un voyage beaucoup plus long. L'âme, elle, est immortelle et n'habite un corps sur ce plan physique que pendant une courte période. À la mort, on est jugé et, si nous avons bien vécu ici-bas, nous allons ensuite vers un paradis éternel où nous pourrons vivre paisiblement en compagnie de ceux que nous avons aimés sur terre.
Il existe un porte-bonheur égyptien qui était utilisé pour faciliter ce voyage : le scarabée. Le chat, animal emblématique du peuple égyptien, pouvait également être momifié pour nous accompagner son maître dans l'au-delà.
Ces anecdotes nous offrent un aperçu du symbolisme fort que vous pouvez découvrir chez les Égyptiens... si vous en avez le courage bien sûr.
Le poids de la mythologie égyptienne
Il est une vérité universelle qui veut que les mythes de chaque civilisation soient là pour expliquer la vision et la relation au monde qu’ont pu avoir certains groupes à certaines époques.
Rien n’est plus vrai avec le peuple égyptien.
Leurs prêtres et sages ont construits sur plusieurs millénaires une mythologie parmi les plus riches, les plus profondes et les plus intéressantes de l’histoire.
Cela va sans dire, le porte-bonheur égyptien est profondément marqué par tout cela.
Mis à part quelques petites exceptions assez anecdotiques, la majorité de l’histoire de l’Égypte a vu la population suivre une religion polythéiste, basée sur un panthéon large de dieux et de déesses encore bien connus aujourd’hui.
L’un des plus célèbres est sans doute Ra, le dieu du Soleil à tête de faucon, maître et chef des autres divinités.
Sa lutte éternelle avec Seth, son frère et ennemi est forme d’ailleurs la base de nombreux mythes et légendes de l’antique civilisation égyptienne.
Des dizaines d’autres figures emblématiques ont vu le jour. Au final, parler d’Horus, de Toth, de Bastet, d’Isis ou d’Osiris, pour ne reviendrait à n’en citer que quelques-uns.
Jetez donc un coup d’œil à nos porte-bonheurs égyptiens et vous verrez : ils sont nombreux à rendre hommage à certaines de ces divinités antiques.
Des porte-bonheurs égyptiens encore très utilisés
Nous pourrions citer des dizaines de porte-bonheurs liés à l’Égypte antique, mais ce serait un peu long. Nous allons donc maintenant brièvement vous présenter les plus fameux.
La croix égyptienne, également connue sous le nom d'Ankh ou de croix de vie, était à l'origine un hiéroglyphe égyptien utilisé pour représenter le mot « vie ».
Par son utilisation dans la mythologie pour ressusciter certains dieux, par sa place troublante sur certaines peintures ou bas-reliefs liés à de rites ésotériques oubliés, il y en a qui l’associent également à l’immortalité, à la guérison et à la réincarnation.
Si vous voulez notre avis, il est clair que l’ankh possède bien certains pouvoirs en tant que porte-bonheur.
L’Oudjat, parfois aussi appelée « œil d’Horus » est considéré comme un puissant symbole de protection qui sauva l’Égypte de plus d’une malédiction.
Basé sur une légende ou Horus, ayant perdu son œil après un combat contre les forces de Seth, vit se œil reconstruit par la puissante magie d’Isis et les savoirs mystérieux de Toth, l’Oudjat est associé à des valeurs de sacrifice, de régénération et de protection magique.
Certains courants mystiques inspirés de l’Égypte ancienne l’utiliseraient (il ne s’agit que de rumeurs) comme d’une clé permettant d’accéder à certains savoirs cachés, à une sagesse nouvelle.
Autre porte-bonheur égyptien emblématique, le scarabée possède de nombreux sens qu’il est parfois difficile de déchiffrer.
Déjà, nous savons qu’il est lié à Khépri, une étrange divinité égyptienne associée à la vie et à la renaissance.
Par son utilisation dans les hiéroglyphes et l’art des temples, il semblerait aussi que le scarabée égyptien porte des idées de création « ex nihilo ».
Bref, voilà un symbole qui pourrait bien nous en dire long sur l’Égypte…
Nous devons bien en parler ici : les pharaons ont marqué à tout jamais l’histoire du pays du Nil par leur règne millénaire. Forcément, il existe des porte-bonheurs égyptiens qui leur sont liés.
Le fouet (le Nekhekh en Égyptien) et le sceptre (Héqa) sont sans doute ses deux attributs les plus célèbres. Également associé au dieu Osiris, il faillait sans doute y voir un lien de succession directe entre le pharaon, roi actuel d’Égypte, et le dieu, fondateur mythologique des royaumes du Nil.
Autre symbole fort du pouvoir de l’époque, la couronne des pharaons (ou Pshent) représente l'union symbolique de la Haute-Égypte (via l'Hedjet, la couronne blanche) et de la Basse-Égype (via le Deshret, la couronne rouge).
Magie et sorcellerie : grand secret de l’Égypte antique
Nous avons évoqué quelques symboles mystérieux, ésotériques et parfois même magiques… et tout cela nous amène à une conclusion : comprendre la magie (cela tombe bien, cet ensemble d'outils et de symboles vous y aidera) est nécessaire à la compréhension de l'Égypte ancienne, et du porte-bonheur égyptien.
Tous les égyptologues le savent bien : cette période historique est marquée par un mysticisme profond, une pratique d’arts occultes aujourd’hui interdits et une fascination pour le sacré en général.
À son apogée, la civilisation égyptienne a pu influencer tous ses voisins. Que nous parlions des Grecs, des Perses, des Hébreux, des Arabes, etc… tous ont écrits sur les prêtres égyptiens, leurs secrets et les rituels qui se déroulaient dans leurs temples.
Certains pensent que toutes ces connaissances ont été perdues, comme érodées par le temps.
Il existe toutefois certaines rumeurs qui voudraient, au contraire, que des groupes occultes se seraient assurés de leur transmission.
Lorsque nous avons à quel point les anciens habitants d’Égypte étaient préoccupés par la mort, la renaissance et la vie (il suffit de voir les momies et les cérémonies d’embaumement pour s’en convaincre), nous nous demandons quels étranges pouvoirs ont bien pu se transmettre jusqu’à nos jours…